Belle surprise ce matin lors de la visite matinale du poulailler : la petite noire, une Marans, avait pondu son premier œuf, un bel œuf roux comme savent le faire ces poules des Charentes. Je suis d’autant plus touché que j’avais passé la journée précédente en compagnie de mes trois pensionnaires pour procéder à l’agrandissement de l’enclos et rafraîchir la maison (je rêve parfois de la peindre à la manière des poulaillers de Tex Avery) . Cette marque d’affection me va droit au cœur.
Il faut préciser que pour cette seconde couvée (les poules de l’an dernier, que j’avais laissé(es) en liberté, ont été mangées par le renard du bois voisin, gasp !), il y a une innovation de taille : la présence d’un coq. Un magnifique coucou de Rennes, encore adolescent, que m’a proposé un voisin. L’enclos risquait de se révéler un peu petit. Je leur ai donc aménagé une salle à manger avec des piquets de récup et le dernier morceau de grillage qui traînait.
Pourquoi un coq, me direz-vous ? puisque l’objectif principal est d’avoir des œufs et non des poussins. C’est la faute de l’ami Olivier, auquel nous avons rendu visite cet été en Creuse, pour qui un poulailler sans coq est une faute de goût, doublée d’une punition pour les poules, qui ne pourraient pleinement s’épanouir sans coq.
Olivier m’a ainsi conseillé la lecture d’un petit livre : Le poil et la plume de la comédienne Anny Duperey, qui élève des poules… en Creuse. Un charmant petit bouquin, où l’on apprend des tas de choses sur les mœurs des bêtes à plumes, et sur les dégâts commis sur leur comportement par les élevages en batterie (la plupart des poules ne savent plus couver).
Yseult, la crêpière de La Maison du port de Lavau, qui possède une longue expérience en matière des poules, a toutefois douché mon enthousiasme ce midi. « Un coq avec deux poules, tu vas les retrouver en charpie, il lui en faut au moins une demi-douzaine. » Bon, trois je veux bien, mais pas plus ou alors il faut encore agrandir l’enclos. L’an dernier j’en ai eu quatre, c’était exagéré, on s’est retrouvé débordés par les œufs : quatre par jour ! Et puis il n’est pas question de faire un élevage.
Pour l’heure tout va bien, c’est la petite noire, la Marans, qui fait la loi et le jeune coq doit faire la queue à la cantine quand mademoiselle est à table. On verra bien ce que l’avenir nous dira. Quoi qu’il en soit, je prends un grand plaisir à les visiter chaque soir et chaque matin, à les observer gratter la terre ou se coucher à l’ombre pendant la journée. Je n’avais jamais imaginé m’attacher à des poules.
Et puis sait-on jamais, si l’une d’elles se met à couver, je laisse faire. Des poussins au printemps, ce serait la classe ! Une poule suivie par une ribambelle de poussins c’est quand même, sans faire de violon, un sacré spectacle.
Je ne sais pas si les œufs de Marans sont moins chargés en cholestérol, mais ils sont très beaux, d’un roux velouté, parfois piqueté d’éclats noir. Et puis, pour l’heure, c’est la seule poule à me donner des œufs, et à ne pas s’en laisser compter par le coq, qui ne fait pas (encore) la loi.
Toujours plongé dans la dimension cachée d’Edward T. Hall, un peu plus laborieux que je ne me l’imaginais (de l’utilité de la relecture). Mais quand même passionnant sur notre rapport à l’espace (le monde est définitivement une représentation).
oubli : les prix s’entendent à la sizaine….
Le cours des œufs au Marché. On est prié de venir avec la boîte vide si l’on veut le sourire de la fermière.
1.05 € les “normaux” mais qu’ont couru quand même!
1.70 € les œufs de la Petite Poule de Marans, ce qui fait moins de 30 cts l’œuf. (noter que Marans n’est pas très très très loin). A ce prix-là, suis pas sûre qu’il faille envisager une reconversion, Philippe.
Par solidarité avec votre néopoulailler et ses résidents, bien sûr, j’ai opté pour les œufs marandais (c’est le nom des habitans de Marans), dont la fermière m’a dit qu’ils étaient moins chargés en cholestérol. Ben alors, si la fermière le dit!
aucun souci!
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65671759/f1.image.langEN
Désolé pour le Pline 10h23. Contraint de valider les commentaires depuis mon tel portable (je passe ma vie dans la voiture, à faire le taxi entre la côte, les festivals pour ados et Nantes) j’avais cru comprendre qu’il fallait invalider le 10h23 (poste de 15h01). Le mieux est que je fasse sauter la sécu qui demande une validation pour le premier com d’un nouveau commentateur. Je le fais derechef.
Bonne soirée.
Pline 10h23 est resté sous les cendres du Vésuve? bon, tant pis…
[2ème siècle ap.JC, écrit en grec]
[1] LE SONGE OU LE COQ MICYLE, LE COQ, SIMON. — MICYLE. Mais, maudit coq, que Jupiter t’écrase, bruyant ennemi de mon sommeil, toi qui es venu m’éveiller par tes cris aigus et perçants, tandis que je jouissais, au sein de l’opulence, de la félicité la plus parfaite. Quoi donc! ne puis-je, même pendant la nuit, échapper à la pauvreté, mille fois plus détestable que toi? Pourtant, à en juger par le silence qui règne encore partout et la fraîcheur du matin, qui ne me pique pas encore comme d’habitude (car c’est là l’horloge qui me marque le plus sûrement l’approche du jour), il n’est pas encore minuit. Mais cet animal sans sommeil ne dort pas plus que s’il gardait la fameuse toison d’or ; il se met à crier dès le soir. Mais, sur ma foi, tu t’en repentiras; vienne le jour, je m’en venge en t’assommant à coups de bâton. Dans ce moment tu me donnerais trop à faire en sautillant dans les ténèbres. — LE COQ. Micyle, mon cher maître, je croyais, en t’éveillant le plus matin possible, t’obliger et te donner les moyens de faire plus d’ouvrage ; quand tu n’aurais fait qu’une savate avant le lever du soleil, ce serait autant de fait d’avance pour avoir du pain. Si tu aimes meux dormir, je te laisserai en repos, et je deviendrai plus muet que les poissons. Mais prends garde de n’étre riche qu’en songe et d’avoir faim à ton réveil
Inutile de traduire, tout le monde connaît.
La Poule aux œufs d’or, Fables, VI, 287,
Ὄρνις χρυσοτόκος.
Ὄρνιν τις εἶχε καλὴν χρυσᾶ ὠὰ τίκτουσαν· νομίσας δὲ ἔνδον αὐτῆς
ὄγκον χρυσίου εἶναι καὶ θύσας εὗρεν οὖσαν ὁμοίαν τῶν λοιπῶν
ὀρνίθων. Ὁ δὲ ἀθρόον πλοῦτον ἐλπίσας εὑρεῖν καὶ τοῦ μικροῦ
κέρδους ἐστερήθη. Ὅτι τοῖς παροῦσιν ἀρκείσθω τις καὶ τὴν
ἀπληστίαν φευγέτω.
de la part du Pline validé à 10h20, mais pas celui de 10h23!
Aristote du 12h34, lui, il passe. Il doit être bien avec le patron.
Aristote de 14h56 attend. Lui, c’est normal, c’est un nouveau!
In De la Génération des animaux
[3,2] CHAPITRE II. 1 On a expliqué d’où vient que les œufs ont tantôt une couleur unique; et tantôt, deux couleurs. Dans les œufs, le principe qui vient du mâle se sépare pour aller vers le point où l’œuf se rattache a la matrice ; et dans les œufs à deux couleurs, la forme des deux bouts devient dissemblable. Elle n’est pas tout à fait ronde; et elle est plus pointue à l’un des bouts, parce qu’il faut qu’il y ait une différence pour le blanc, où l’œuf a son principe. Aussi, l’œuf est-il plus dur en ce point qu’il ne l’est en bas, parce qu’il est nécessaire de couvrir et de protéger le principe. 2 C’est aussi pour cette raison que la partie pointue de l’œuf sort la dernière. (et sqq)
” La couleur extérieure des œufs varie selon les espèces. Beaucoup d’œufs sont blancs, comme ceux des poules ; tantôt, ils sont jaunes comme ceux des oiseaux de marais ; tantôt ils sont mouchetés de points, comme ceux des pintades et des faisans. Les œufs de la cresserelle sont d’un rouge de vermillon. L’œuf est toujours plus pointu par un de ses bouts, plus gros et plus arrondi par l’autre. On prétend que les œufs longs et pointus donnent des mâles, et que ceux qui sont arrondis et qui ont un cercle vers la pointe, donnent des femelles; mais c’est un fait à vérifier.
L’époque et le nombre des pontes ne varient pas moins que la couleur des œufs. Les oiseaux sauvages ne s’accouplent et ne pondent qu’une seule fois par an. L’hirondelle et le merle pondent deux fois. Le merle est peut-être de tous les oiseaux celui qui pond le plus tôt; mais bien souvent, sa première couvée périt par le froid de l’hiver ; et il n’amène à bien que la seconde. Les oiseaux domestiques et ceux qui peuvent devenir domestiques, font plusieurs pontes, parce que, vivant avec l’homme et ayant une nourriture abondante, ils peuvent s’accoupler aussi en toute saison. Témoins les pigeons, qui élèvent des petits pendant toute l’année, quand ils sont dans un lieu chaud et qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin. Les poules, si on les soigne bien, pondent pendant dix mois à peu près sur douze, ne cessant de produire que pendant les mois qui précèdent, ou qui suivent, le solstice d’hiver. Mais le plus généralement, les oiseaux s’accouplent et font leurs couvées aux environs du printemps et au début de l’été. Il faut en excepter l’halcyon, qui pond vers le solstice d’hiver, donnant son nom aux beaux jours qu’on a quelquefois à cette époque de l’année.
On a cherché à savoir combien de temps l’œuf mettait à se former après l’accouplement; et l’on a trouvé que cet intervalle varie avec la grosseur des parents. L’œuf de poule met approximativement dix jours à se former et à être parfaitement fait ; il faut un peu moins de temps pour l’œuf de pigeon. Une singularité dans cette dernière espèce, c’est que la femelle, au moment même du travail, peut retenir son œuf, si quelque chose vient à la troubler; et alors elle bouleverse son nid.
Le nombre des œufs est très variable suivant les espèces. Certains oiseaux ne font qu’un seul œuf; d’autres en font une masse. Les oiseaux de proie sont très peu féconds, parce qu’ils ont trop de peine à se nourrir et à nourrir leurs petits. L’aigle ne fait jamais que trois œufs; et selon la remarque de Musée, elle n’en fait éclore que deux. Dès qu’un des deux aiglons est assez grand, elle le chasse, LVII parce qu’elle aurait trop de peine à l’élever, et aussi, dit-on, parce qu’elle en est jalouse. Le milan a deux ou trois œufs ; rarement, il en a quatre. Le vautour en a un ou deux; la grue en a deux aussi. Le verdier en pond quatre ou cinq; l’halcyon de même. Une espèce de mésange, appelée la mérope, en a six, qu’elle dépose à l’automne dans les lieux les plus escarpés, et dans des trous profonds. Les œufs de la pie sont au nombre de neuf; ceux de la perdrix, au nombre de dix et jusqu’à seize. La mésange ordinaire passe pour être l’oiseau qui a le plus d’œufs; elle en a jusqu’à dix-sept, quelquefois même plus de vingt ; et chose bizarre, ses œufs sont toujours en nombre impair. Parmi les oiseaux domestiques, le pigeon ne fait d’ordinaire que deux œufs ; mais il pond très fréquemment. Si par hasard il a trois œufs, il n’élève pourtant que deux petits ; souvent même il n’en élève qu’un seul, détruisant le troisième œuf, qui presque toujours est clair. Il y a des poules de belle race qui accumulent leurs œufs jusqu’au nombre de soixante, avant de les couver. D’autres poules pondent jusqu’à deux fois par jour; mais cet excès de fécondité les épuise, et elles peuvent en mourir. Les petites poules dites d’Adria pondent tous les jours, sans se fatiguer.”
in Histoire Naturelle :
[10,76] LXXVI. Bien plus, lis peuvent être couvés par l’homme. (LV) Livie, dans sa première jeunesse, étant grosse de Tibère, du fait de Néron, et désirant extrêmement mettre au monde un garçon, usa de cet augure usité parmi les jeunes femmes; elle porta un oeuf dans son sein, et, lorsqu’elle était obligée de le quitter, elle le donna à sa nourrice, pour qu’il n’y eût pas d’interruption dans la chaleur. On dit que cet augure ne la trompa pas. C’est de là peut-être qu’est venue cette invention récente de chauffer par un feu modéré des oeufs mis sur de la paille, dans un lieu naturellement chaud. Un homme les retourne, et ils éclosent tous à la fois à jour fixe. On cite l’habileté d’un certain nourrisseur de poules qui, à la vue d’un oeuf, disait de quelle poule il provenait. On raconte aussi qu’une poule étant morte les coqs prirent successivement sa place et remplirent tous le rôle d’une couveuse, s’abstenant: même de chanter. Ce qu’il y a de plus curieux à voir, c’est une poule à laquelle on a fait couver des oeufs de canne. D’abord elle ne connaît pas ses poussins, puis elle appelle avec inquiétude cette couvée dont elle n’est pas sûre; enfin elle se lamente autour de l’étang, où, guidés par la nature, ils vont se plonger.
[10,77] LXXVII. (LVI) Les bonnes poules se reconnaissent à leur crête droite, parfois double; à leur bout d’aile noir, à leur bec rouge, à leurs doigts inégaux, et parfois à un doigt placé transversalement sur les quatre autres. Pour les cérémonies religieuses, celles qui ont les pattes et le bec jaunes ne sont pas regardées comme pures; on choisit des poules noires pour les sacrifices de la Bonne Déesse. Il y a aussi une espèce naine qui n’est pas stérile, ce qu’on en voit chez aucun autre oiseau; mais rarement ces naines pondent à époque fixe, et leur incubation est nuisible aux oeufs.
belle histoire, j’aimais bien Annie Duperey comme actrice, notamment dans un film où elle jouait une poule, je me souviens plus lequel ?
en fait ça ne fait pas bien longtemps que les hommes ont compris le rôle du mâle dans la reproduction, avant ils pensaient que les femelles faisaient des petits toutes seules, comme dans la chanson de Goldman.
vous n’allez pas me croire mais j’ai connu autrefois, dans une ferme du Poitou, un coq qui aimé une pendule, il est vrai que tous les goûts sont dans la nature… d’ailleurs ce coq avait bon goût car la pendule était fort belle, et son tic tac était si doux, que le temps ne pensait surtout qu’à passer son temps auprès d’elle, de l’aube jusqu’au crépuscule, et même la nuit comme un hibou, entre parenthèses, l’amour le rendant coqtambule, des cocoricos plein le cou, le coq rêvait à sa pendule.
Comme vous pouvez l’imaginer tout ça faisait des conciliabules, notamment chez les cocottes en courroux, elles disaient : ” Qu’est ce que c’est que ce coq, ce cocktail, ce drôle d’oiseau, ce vieux coucou qui nous méprise et qui ne nous donne jamais un petit coup dans l’aile ? ”
Ah, mon cher Philippe, vous parlez d’un Jules ! Et le voilà qui se met à chanter à genoux : ” Ô ma pendule je t’adore, ah ! laisse-moi te faire la cour, tu es ma poule aux heures d’or, tu es mon amour….. ”
ç se passait dans une ferme du Poitou, mais il est temps de venir à bout de cette fable ridicule, de cette crête à testicules qui chante l’aurore à minuit : ” Il avance ou bien je recule” se disait notre horlogerie qui trottinait sur son cadran, du bout de ses talons aiguilles, en écoutant son don Juan. Lui seriner sa séguedille, pour imaginer son trépas, point n’est besoin d’être devin, vous savez comme moi que la pendule sonne l’heure du repas, l’heure du coq au vin…..
Oui, la poule au pot, c’est une vraie question. Comment faire quand on est incapable de tuer un animal, de le dépecer, tout en sachant qu’il faudra un jour trouver une solution (la durée de vie d’une poule est assez courte). Pour l’instant c’est le renard qui a résolu cette question, qui n’en reste pas moins pendante.
En attendant, je suis plus préoccupé par la composition et l’aménagement de l’espace vital de cette petite tribu.
Commandé pour l’occasion, un livre culte sur la question de notre rapport à l’espace “La dimension cachée” d’Edward T. Hall (col de droite) que je vais me faire un plaisir de relire. Lequel débute son exposé par le rapport à l’espace, à la “territorialité” de différents animaux.
[veillez, Philippe, à ne point mettre un second coq dans la basse-cour, ses basses œuvres et ses amours bruyantes vous feront un souci constant, aussi voulez mes conseils suivre…..]
Deux coqs vivaient en paix: une poule survint,
Et voilà la guerre allumée.
Amour, tu perdis Troie;et c’est de toi que vint
Cette querelle envenimée
Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint.
Longtemps entre nos coqs le combat se maintint;)
Le bruit s’en répandit par tout le voisinage:
La gent qui porte crête au spectacle accourut.
Plus d’une Hélène au beau plumage
Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut:
Il alla se cacher au fond de sa retraite,
Pleura sa gloire et ses amours,
Ses amours qu’un rival, tout fier de sa défaite,
Possédait à ses yeux. Il voyait tous les jours
Cet objet rallumer sa haine et son courage;
Il aiguisait son bec, battait l’air et ses flancs,
Et, s’exerçant contre les vents,
S’armait d’une jalouse rage.
Il n’en eut pas besoin. Son vainqueur sur les toits
S’alla percher, et chanter sa victoire.
Un vautour entendit sa voix;
Adieu les amours et la gloire;
Tout cet orgueil périt sous l’ongle du vautour
Enfin, par un fatal retour
Son rival autour de la poule
S’en revint faire le coquet:
Je laisse à penser quel caquet;
Car il eut des femmes en foule.
La fortune se plaît à faire de ces coups;
Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.
Défions-nous du Sort, et prenons garde à nous
Après le gain d’une bataille.
Recette de la Poule au pot
Nettoyer tous les légumes, les éplucher.
Mettre la poule dans une grande marmite et couvrir d’eau.
Porter à ébullition et écumer.
Ajouter les légumes (plier les poireaux en deux), l’oignon piqué, les fines herbes, saler et poivrer.
Couvrir et laisser cuire 2 h à 2 h 30. La chair de la poule doit se détacher.
Servir d’abord le bouillon dégraissé, puis la viande entourée de légumes.
sympa cette gallinacéenne méditation, vraiment!
Bien sûr, cette question toujours irrésolue de la primauté de l’œuf ou de la poule.
Et le coq? chante pas trop tôt le matin? ou trop tout court?