On ne sait pas si Camille Putois, la directrice adjointe du cabinet du Premier ministre sera frappée par la malédiction de Rasar-Capac pour avoir menacé de la foudre l’avion du président Evo Morales, mais si tel est le cas nous pouvons peut-être glisser une suggestion aux enquêteurs : aller jeter un oeil sur le port de Saint-Nazaire.
C’est en effet sur les quais de Saint-Nazaire que Tintin et le capitaine Haddock retrouvent la trace du professeur Tournesol, mystérieusement disparu, à la fin des 7 boules de cristal. Le hasard – mais est-ce bien un hasard ? vient en effet de remettre en lumière cet épisode obscur de l’histoire qui a marqué les relations entre l’Amérique du Sud et la France. L’association les 7 soleils vient de publier un dépliant très complet, intitulé “Dans les pas de Tintin” qui permet de suivre l’itinéraire des deux héros sur les docks de ce port d’où ont longtemps les paquebots à destination de l’Amérique Latine. ils y croisent d’ailleurs le général Alcazar, en partance pour le Pérou.
Du Pérou à la Bolivie il n’y a qu’un pas. et si la malédiction frappe une nouvelle fois – précisons que le président Morales est originaire de l’Atliplano – les enquêteurs auraient tout intérêt à se munir de ce dépliant qui leur facilitera grandement la tâche pour emboîter le pas de leurs illustres prédécesseurs.
Nous ne souhaitons évidemment pas à notre chère directrice-adjointe d’être victime de la malédiction de Rascar-Capac, même si une bonne cure de sommeil ne lui ferait peut-être pas, au bout du compte, le plus grand bien. Cela l’inciterait peut-être à tourner sept fois son téléphone dans sa main avant de prendre des décisions inconsidérées et d’humilier gratuitement nos amis Latinos.
En train d’écrire une nouvelle chronique lorsque vous avez réagi Pascale. Histoire de me mettre en jambes. Cet aprem j’attaque mon gros chantier de l’été. Enfin j’espère pouvoir le démarrer.
Pour Tintin vous êtes pardonnée. Pour Tapie, je vous accorde ce moment de mauvaise humeur, même si je ne suis pas persuadé qu’il ne soit pas l’arbre qui cache la forêt.
La griffe du chien, un polar noir, paraît-il fort bien documenté. Absolument glaçant mais édifiant sur les usages de la CIA. Vous allez souffrir. Et sortir étourdie. On a peine à imaginer l’état du Mexique aujourd’hui.
Plongé également dans la littérature américaine. Si mon chantier avance je publierai peut-être quelques esquisses dans les semaines à venir. Histoire de justifier un peu mieux l’appellation de la maison. Et pour le plaisir du work in progress aussi.
Bon marché.
Dans ma génération, s’il n’y avait pas de garçons, il n’y avait pas de Tintin!!!
Et je n’ai jamais effacé cette tache originelle de la défaillance essentielle, bien consciente, chaque fois que je rencontre des zinzins-de-tintin de manquer quelque chose de puissant. Et je suis sérieuse.
Sur l’article, je me demande comment s’y prend l’équipe qui a les clefs du château pour réussir à ce point à si mal choisir ceux qui l’entourent. Ils y mettent un certain talent. Gare aux municipales!
un peu hors-sujet, quoique : l’actualité du Tapie volant, me ramène à une petite info recueillie à la source. Il y a dans nos prisons françaises de très nombreux nécessiteux que des associations au dévouement inversement proportionnel à leur médiatisation, tentent d’aider. L’Etat verse 20 € par…. mois! et l’une d’entre elle, en rajoute 10! voilà de quoi rêver aux nombres à 6 chiffres qui valsent dans les colonnes de tous nos journaux, sur tous les plateaux télé. Gageons que Nanard qui nous la rejoue grande gueule vous allez voir ce que vous allez voir, avait de quoi fumer, téléphoner, se laver les dents et le reste, se changer, se parfumer, lire, écrire, et payer ses factures, quand il fut, en son temps, en cellule de dégrisement d’escroquerie. Ça ne lui a pas suffi, sinon de passer de Mitterrand à Sarko. Faudrait lui conseiller, et à quelques autres qui nous saoulent par ces temps de chaleur bienvenue mais tapante, de relire Montaigne -une édition de poche suffira, pas besoin d’édition rare numérotée en aurait-il (encore un peu) les moyens, les mots de Montaigne sont les mêmes sur tous les supports- lui suggérer donc non point de relire! je rêve! mais de lire l’invitation à méditer sur la brièveté de la vie, quelque soit sa longueur, finalement. Je lui conseillerais bien Pascal, qui dit la même chose avec cette pointe de jansénisme qui vous cloue le bec. Mais justement, Nanard jetterait le bouquin à la mer, depuis le ponton de son yatch, il y verrait une théorie du complot!
Ça fait du bien, “tout compte fait”, profitant des quelques moments où la chaleur n’est pas encore entrée envelopper l’ordi au point de le mettre en danger, de se lâcher un peu sur tous ces crétins insolents, qui mériteraient quelque bonne vieille jacquerie!
Philippe, je viens d’entrer dans le monde de La Griffe du Chien dont vous avez parlé il y a quelque temps déjà. Je sens que ce n’est pas un livre à picorer, ce que je fais hélas! Mais dans le genre foisonnant avez-lu La Fête au Bouc de Vargas Llosa? allez voir.
Lu le Tobie Nathan ethno-polar Saraka Bô, dont j’ai aimé la plume tout particulièrement. Je me suis emmêlée les pinceaux dans les énigmes et les personnages, ce qui ne m’a pas empêché d’aller jusqu’au bout.
Bon, direction le marché.